Drive - James SallisDans un autre contexte, Drive aurait pu s'appeler le Transporteur. Comme ce dernier, le Chauffeur est invincible. Il se rit de tous les obstacles : flics, mafia, virages serrés, cascades.

Seul le style de James Sallis fait la différence. Il se trouve en décalage complet avec l'action, violente et précise, portant un regard toujours humain sur les scènes et leurs personnages, au risque que le lecteur ait parfois, lui aussi, du mal à suivre le Chauffeur.

 

 

 

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Notice de l'éditeur :

Dans un motel de Phoenix, un homme est assis, le dos au mur d’une chambre, et il regarde une mare de sang qui grandit à ses pieds.

Ainsi commence drive, l’histoire, selon James Sallis, d’un homme " qui conduit le jour en tant que cascadeur pour le cinéma, et la nuit pour des truands ". Dans la grande tradition du roman noir, il est " doublé " lors d’un hold-up sanglant, et bien qu’il n’ait jamais auparavant participé aux actions violentes de ses partenaires occasionnels, il se met à traquer ceux qui l’ont trahi et ont voulu le tuer.

Dédié à Ed Mcbain, Richard Stark et Lawrence Block, Drive est un roman au style affûté comme un rasoir, qui n’est pas sans rappeler l’écriture sèche et nerveuse de Jean-Patrick Manchette. Un exercice de style éblouissant de la part de James Sallis, créateur du privé Lew Griffin.

Le film

Drive le filmDrive (2011). Porté à l'écran par Nicolas Winding REFN, avec Ryan GOSLING