Au plus bas des Hautes Solitudes

La suite des aventures du détective Neal Carey, aujourd'hui au pays des cows-boys. Le ton est toujours décalé et l'humour toujours présent, mais l'intensité du récit est moins forte que dans Cirque à Piccadilly.

La volonté de Don Winslow de dénoncer les mouvements néo-nazis américains y est sans doute pour quelque chose. Mêler humour avec un racisme et une bêtise bien ancrés dans la réalité des Etats-Unis s'avère un exercice périlleux. Heureusement la plaisanterie gagne toujours !

Quatrième de couverture

Way down on the High Lonely Don Winslow

A peine délivré du monastère chinois où il est prisonnier depuis trois ans, Neal Carey est chargé de retrouver un gamin que son père a enlevé à sa mère à la suite d'un divorce tordu. L'ennui c'est que le père - un cow-boy du Nevada - est tombé entre les pattes d'une bande d'allumés qui projettent ni plus ni moins que de supprimer tous les Américains d'origine noire, jaune, espagnole ou juive...