Les chiens de Belfast

Les chiens de BelfastDans Belfast, la misère côtoie la bêtise et la lâcheté. Les chiens errants, les cochons sauvages s'égayent dans les rues et les terrains vagues. Dans ce climat qui semble toujours humide et où les vapeurs d'alcool sont omniprésentes, un détective privé perclus d'hémorroïdes, déjanté et bordélique enquête sur un sérial killer affectionnant particulièrement le personnel pénitentiaire.

Sam Millar nous délivre une image peu touristique du Belfast d'aujourd'hui, et ce n'est pas sa police, incapable et/ou corrompue, qui la relèvera.

L'humour de Karl Kane, nouvelle figure du polar, ré-équilibre ce roman très noir. S'il ne sait pas toujours où il met les pieds, il y regarde à deux fois quand il s'assoit.

 

Notice de l'éditeur

Bloodstorm - Sam MillarIl s’en passe de belles, à Belfast, cet hiver-là…
Deux mains gauches sont découvertes dans les entrailles d’un sanglier abattu à la chasse. Vingt ans plus tôt, c’étaient des chiens sauvages échappés du zoo qui déchiquetaient les corps…
Et il ne fait pas bon s’attarder dans les bars : une femme mystérieuse — pute ou pas pute ? — attire plusieurs hommes de la ville dans ses filets , puis s’offre à leurs dépens des séances de torture raffinées avant de les achever.
Le soin de démêler les fils sanglants de cette série macabre échoit à Karl Kane, détective privé cabossé par la vie et hanté par un drame digne d’un fantasme de James Ellroy.

Et ce n’est pas la police qui va l’aider.

L’humour noir, très noir, mais cultivé, de Sam Millar est de nouveau présent dans ce premier volet d’une trilogie policière pas comme les autres.